Gagnant de la Grande Dictée de Notre-Dame-d'Oé

Publié le 10 février 2025 à 18:03

Fin janvier 2025,  mon épouse nous inscrit à la Grande Dictée de Notre-Dame-d'Oé. J'y vais sans grand enthousiasme, mais au fond l'exercice ne me déplaît pas.

D'entrée de jeu, je suis surpris et intimidé par le niveau intellectuel de cet événement local.

Monsieur le maire et son équipe - dont une agrégée de lettres classiques tout de même - présentent l'auteur de cette grande dictée qui n'est autre que Maurice Genevois, lauréat du prix Goncourt et dont on a gardé de ses œuvre ruralistes l'humanisme universel qui les animait ( Raboliot ). Maurice Genevois a aussi témoigné sur les horreurs de la Grande Guerre, son carnet de guerre est poignant et constitue l'un des récits forts de la vie au front.

Désormais, depuis 2020, son ultime demeure se trouve au Panthéon.

Lors de la dictée, j'ai  eu un peu la crainte de me gaufrer parmi la cinquantaine de participants, en partie à cause de l'écriture manuscrite :  je ne suis plus du tout à mon aise avec un stylo depuis que j'écris sur clavier.

Mes doigts étaient rouillés, j'avais du mal à suivre le rythme de la dictée, j'ai terminé avec des douleurs articulaires aux doigts, plus handicapé encore que les mamies instit à la retraite !

Et puis le jury a gardé ma copie, j'ai compris à ce moment-là que j'étais dans le trio de tête.  On appelle les deuxième et troisième avant de me déclarer grand gagnant de la dictée avec une faute lexicale. J'ai ressenti alors un sentiment de fierté, vraiment, à telle enseigne que je reviendrai l'année prochaine défendre mon titre !

Ci-contre la photo volée qu'a prise mon épouse, on me voit sur la droite, prêt à m'effacer, je n'en mène pas large.


Février 2025, le mois des corrections de L'indivision acte III

Je m' attelle à la correction de mon manuscrit pour ce mois de février. La phase du jet définitif est terminée, le plus fastidieux reste à faire : reprendre les erreurs formelles qu'on n'a pas vues, corriger les tournures défaillantes, s'attaquer aux fautes grammaticales et lexicales. Sur le plan nerveux, c'est le stade le plus pénible à traverser, il faut prendre son temps pour ne rien laisser passer et ne pas regretter par la suite d'avoir commis telle ou telle faute. J'ai fait mes classes avec l'Affaire du Carrelet que j'ai dû rééditer tant j'avais laissé de fautes.

J'ai appris beaucoup avec mes deux premiers actes ; je sais que je dois me laisser du temps pour cette dernière étape, comme un peintre qui retouche les imperfections de sa toile sans se plaindre.

Je m'y plie volontiers, avec moins de fébrilité qu'avant,  j'apprends lentement à me faire confiance, c'est  agréable de contrôler l'amont comme l'aval du processus d'écriture.


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